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À l’occasion d’une visite de travail en Suisse, Ulyana Souproune, ministre ukrainienne de la santé, a détaillé le rôle de la coopération helvétique dans un pays marqué par les tensions séparatistes. Entretien exclusif paru dans l’édition papier d’octobre du mensuel La Cité.

Martin Bernard

9 octobre 2017 – Le regard concentré, Ulyana Souproune nous reçoit dans un hôtel de Berne (en Suisse). Seuls quelques rares sourires égayent un visage autrement plein de gravité. Ministre de la santé, l’une des personnalités marquantes du gouvernement ukrainien, elle met toute son énergie au service d’un grand projet: la réforme du système national de santé. Un enjeu de taille dans ce pays en proie aux divisions et à l’instabilité politiques.

Mi-septembre, elle était en Suisse sur invitation de la Chambre de commerce Suisse CIS-Géorgie et de l’Ambassade suisse en Ukraine pour une visite de travail de trois jours. L’occasion pour elle de rencontrer des responsables de l’industrie pharmaceutique suisse. Mais aussi de dîner avec des membres de la diaspora ukrainienne, de s’entretenir avec le directeur de l’Office fédéral de la santé publique, et de visiter le centre de cancérologie de l’Hôpital universitaire de Zurich – avec lequel la ministre espère conclure des partenariats, notamment dans le domaine de la formation
médicale.

Entre deux rendez-vous officiels, Ulyana Souproune a accordé à La Cité un entretien exclusif. Avec la gestuelle et l’accent d’une américaine, la ministre a détaillé la réforme du système de santé, bientôt soumis au vote parlementaire. Elle est aussi revenue sur l’importance de l’action de la Suisse en Ukraine, sur les nouvelles opportunités d’investissements dans son pays et sur la corruption endémique qui y règne.

Entretien complet à lire PDF : ITW Ulyana Souproune

Copyright photo: Mathias Valceschini (2017).

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